Transcription
Transcription : Conférence sur les données du GC 2023 : Étude visant à tester les principes de la transparence opérationnelle pour soutenir l'acception du vaccin contre la COVID-19 chez les Canadiens et les Canadiennes non vaccinés
Bonjour, mon nom est Dhawal Selarka. Je suis un chercheur en sciences du comportement à Impact Canada. Je vais présenter notre étude sur la transparence opérationnelle dès que les vaccins contre la COVID-19 ont été disponibles à grande échelle peu avant la mi 2021.
La priorité a été d'encourager le maximum de Canadiens admissibles à se faire vacciner à cette fin, l'équipe de la science du comportement ici au Canada, a voulu mettre à l'essai, en collaboration avec des partenaires de l'Agence de la santé publique du Canada, différentes formes de communication pour augmenter les intentions individuelles de se faire vacciner contre la COVID-19.
Tout au long de ces études. Nous nous sommes souvent penchés sur le principe de la transparence opérationnelle. La transparence opérationnelle fait référence à l'idée de révéler les mécanismes qu'une organisation comme un ministère fédéral met en œuvre en coulisses et qui ne sont en général pas visibles du grand public. Dans le contexte des vaccins contre la COVID-19, il s'agissait de faire preuve de transparence concernant par exemple l'approbation des vaccins au Canada et le calendrier d'approbation des vaccins contre la COVID-19. Nos études antérieures sur les communications relatives aux vaccins contre la COVID-19 ans ont fourni des preuves préliminaires que l'application de la transparence opérationnelle peut améliorer la compréhension et la confiance dans le processus et la confiance dans les vaccins, ainsi que vaincre la réticence à l'égard de la vaccination.
Toutefois, ces études passées se sont penchées sur la transparence opérationnelle de manière assez limitée, la considérant principalement comme une technique parmi un ensemble plus large de communications variées. Ces interventions étaient également essentiellement rédactionnelles plutôt que visuelles, en gardant à l'esprit que nous avons cherché à mener une étude consacrée entièrement à la transparence opérationnelle où nous pourrions la mettre à l'essai sous différentes formes et en utilisant le visuel plutôt que la seule rédactionnelle, c'est à dire qu'il s'agit de montrer plutôt que de dire.
En collaboration avec des chercheurs de la Harvard Business School, nous avons testé l'efficacité de quatre visuels distincts qui visaient à mettre davantage en lumière l'un des éléments suivants le processus de bout en bout de développement, d'approbation et de réglementation des taxes au Canada, des termes souvent employé comme les avantages l'emportent sur les risques. Dans cette étude, nous avons présenté le visuel par l'intermédiaire de filtres factices incorporés dans la plateforme d'enquête que nous utilisions. Nous avons voulu utiliser des filtres factices, car il s'agit d'un des principaux modes de communication utilisés par les agences de santé du gouvernement.
Les participants ont envoyé un gazouillis avec du texte et le visuel et avaient la possibilité d'ouvrir le fil pour révéler quatre autres gazouillis contenant des images. Ils avaient également la possibilité de cliquer sur un lien pour en savoir plus sur les vaccins contre la COVID-19 et le processus d'approbation des vaccins. En plus des quatre fils Twitter qui mettaient à l'essai les principes de la transparence, deux autres conditions servaient de témoins un fil de cinq gazouillis existant avec des éléments visuels publiés par le compte Twitter de l'Agence de la santé publique du Canada et une seconde condition témoin dans laquelle les participants ne voyaient pas d'images et faisaient simplement l'enquête. Il s'agissait d'une expérience randomisée, contrôlée, c'est-à-dire que les participants étaient répartis aléatoirement entre les six conditions de l'étude D'août 2021 à octobre 2021.
Nous avons pu recruter quelque 1500 participants canadiens, tous non vaccinés, c'est-à-dire qu'il n'avait reçu aucune danse d'aucun vaccin COVID-19. Ce groupe était particulièrement intéressant pour nous parce qu'à l'époque, nous avions très peu de renseignements concernant les intentions, les attitudes et les comportements de ces personnes.
Dans ce contexte, l'une des conclusions les plus intéressantes de cette étude a été que même si les participants avaient reçu absolument aucun vaccin à un moment où plus de 80 % des Canadiens admissibles avaient reçu au moins une dose d'un vaccin, COVID-19, un tiers seulement des participants ont fait savoir qu'ils ne se feraient pas vacciner. À l'inverse, plus de 50 % des participants ont mentionné avoir l'intention de se faire vacciner.
En ce qui concerne les résultats de notre expérience, nous avons d'abord examiné la différence entre les intentions de vaccination des deux groupes témoin et, fait intéressant, nous avons découvert que le groupe qui avait vu les gazouillis perpétua le statu quo que nous avons appelé. Les témoins actifs avaient en fait moins l'intention de se faire vacciner que le groupe qui avait vu aucun gazouillis.
Cela nous donne à penser qu'il est possible, dans certains contextes ou avec certains groupes, que les messages du gouvernement est en réalité l'effet inverse de celui espéré et qu'il pourrait être avantageux pour les responsables de la santé publique d'établir des contacts avec des messagers de confiance au sein de ce groupe. Nous avons ensuite comparé les résultats des conditions expérimentales d'application des principes de la transparence opérationnelle et ceux du groupe témoin actif pour lequel le statu cours était maintenu.
Ce que nous avons constaté, c'est que, en fin de compte, les personnes dans les conditions de transparence opérationnelle avaient des intentions de vaccination sensiblement plus élevées que les membres du groupe témoin actif. Plus précisément, les intentions de se faire vacciner étaient supérieures de 8 % parmi les personnes dans les conditions d'application de la transparence par rapport au groupe témoin actif lors de l'examen des interactions avec les fils Twitter. Nous avons constaté que seulement 9 % des participants avaient effectivement envers les fil Twitter. Autrement dit, 91 % des participants qui ont vu un fil Twitter n'en ont vu que le premier gazouillis. En outre, les temps de vie médian étaient compris entre douze et treize secondes, ce qui signifie que les personnes n'ont pas passé beaucoup de temps dans les conditions de l'étude.
Au bout du compte, les résultats de cette étude donnent à penser ce qui suit. Par conséquent, les responsables du gouvernement auraient souhaité étudier la possibilité avoir recours à des messagers de confiance au sein des communautés qu'ils cherchent à atteindre et dans lesquels la confiance dans le gouvernement est faible. Les gazouillis et peut être d'autres messages dans les médias sociaux sont vus et assimilés assez vite. Nos résultats donnent à penser que, en cas de recours à Twitter, il peut être préférable de mettre les renseignements et les visuels. Dans le premier gazouillis d'un fil, quel qu'il soit, pour que les renseignements soient vus montrer aux citoyens le travail effectué en coulisse pour garantir l'innocuité et l'efficacité des vaccins en appliquant la transparence opérationnelle aux communications et plus efficace que de se contenter de le dire.
Bien que cette étude ait été menée dans le contexte de la réticence à l'égard de la vaccination contre la COVID-19 principes peuvent être appliqués à presque tous les programmes initiatives aux communications du gouvernement.