Transcription
Transcription : Série Le milieu de travail hybride : Surmonter les défis et accueillir le changement dans un milieu de travail hybride
[Le logo de l'EFPC apparaît à l'écran à côté du texte indiquant « Webdiffusion ».]
[L'écran passe à Monique Ramdhan dans un panneau de conversation vidéo.]
Monique Ramdhan : Bonjour et bienvenue à tous! Bienvenue à tous! Je m'appelle Monique Ramdhan et je suis la directrice générale de l'Apprentissage pour les cadres ici à l'École de la fonction publique du Canada. Je serai votre hôte cet après-midi, et j'aimerais vous remercier de vous joindre à nous.
Je serais votre animatrice cet après-midi et merci d'être avec nous. Je suis très à plus d'avoir l'occasion de parler avec notre invité monsieur Louis car il va partager avec nous quelques outilles pour nous aider à effectuer la transition vers le lieu de travail hybride.
Je suis très heureuse d'être ici aujourd'hui pour parler à notre conférencière. Elle nous présentera un certain nombre d'outils pour nous aider à poursuivre la transition vers notre milieu de travail hybride. Avant de commencer, j'aimerais souligner qu'aujourd'hui je me joins à vous depuis Ottawa, en Ontario, le territoire non cédé du peuple algonquin Anishinaabe. Pour certains d'entre vous qui nous rejoignez aujourd'hui, vous vous trouvez peut-être dans différentes parties du pays et, par conséquent, je vous encourage à prendre un moment pour reconnaître le territoire que vous occupez et à chercher à comprendre la longue histoire de ce territoire.
Tout au long de la séance d'aujourd'hui, n'hésitez pas à poser des questions en cliquant sur l'icône de la main levée en haut de votre écran, où vous pourrez soumettre vos questions. Nous essaierons de répondre à autant de questions que possible en fonction du temps, et nous vous encourageons à participer dans la langue de votre choix. L'événement d'aujourd'hui sera également interactif et nous utiliserons la plateforme Wooclap pour échanger tout au long de la séance. Veuillez nous rejoindre sur www.wooclap.com. Le code est « CHANGE23 », tout en majuscules C-H-A-N-G-E 23.
[Meg Nimigon apparaît dans un panneau de conversation vidéo distinct.]
J'ai maintenant le plaisir de vous présenter notre conférencière, Meg Nimigon. Meg est une coach en synergie d'équipe, qui travaille avec des équipes à distance et hybrides pour créer une culture d'équipe. Elle tire parti de son expérience en tant que coach de l'état d'esprit, conceptrice d'apprentissage en ligne et praticienne du théâtre appliqué pour créer des processus de mobilisation dynamiques et hautement transformateurs, et amène les équipes qui se sentent dépassées et découragées dans le nouveau monde du travail à se sentir connectées et motivées pour travailler au meilleur de leurs capacités. Grâce à son programme de synergie d'équipe et à sa pratique de coaching individuel, elle aide les équipes à distance et hybrides à surmonter les défis auxquels elles sont confrontées et à créer ensemble des solutions. Le cinquième événement d'aujourd'hui dans le cadre de la Série sur le travail hybride arrive à point nommé, alors que le gouvernement du Canada continue de mettre en œuvre un nouveau modèle de milieu de travail hybride commun pour tous les fonctionnaires. Cette transition peut être difficile pour certains d'entre nous, et beaucoup recherchent un soutien vital.
Je suis donc ravie de parler aujourd'hui avec Meg, car elle offre l'occasion de réfléchir au changement en cours et à l'expérience de la transition vers un environnement de travail hybride qui est nouveau pour beaucoup d'entre nous. Meg explorera avec nous comment gérer cette transition et comment intégrer ce changement dans notre vie professionnelle quotidienne. Alors, sans plus tarder, Meg, c'est à vous.
Megan Nimigon : Merci, Monique. Bonjour à tous et bienvenue. Nous y sommes. Je ne sais pas si vous le savez tous, mais cet événement a en fait été reprogrammé à deux reprises. La première fois, c'était en avril et nous avons eu ce genre d'orage avec des éclairs bleus qui a arrêté les choses juste pour la journée. Et la deuxième fois, c'était en raison de la grève. Donc, n'est-il pas approprié que nous nous retrouvions ensemble aujourd'hui pour parler du sujet du changement et de ce que nous voulons être face au changement? Alors, bienvenue à la séance d'aujourd'hui intitulée « Qui voulez-vous être face au changement? Surmonter les défis et accueillir le changement dans un milieu de travail hybride. » Diapositive.
Comme cela a été mentionné, je m'appelle Meg Nimigon et je suis coach en synergie d'équipe. J'aide les équipes à distance et hybrides à gérer la culture d'équipe dans ce nouveau monde de travail dans lequel nous nous trouvons tous. J'apprécie la reconnaissance des terres qui a déjà été faite, et je souhaite ajouter que je viens de Nogojiwanong, également connu sous le nom de Peterborough, en Ontario, et je veux reconnaître que je vis et travaille ici en tant que colon sur le territoire traditionnel des Anishinaabeg de Mississauga. Je veux également prendre un petit instant pour remercier l'École de la fonction publique du Canada de m'avoir accueilli aujourd'hui, toutes les personnes de soutien qui ont rendu cela possible en reprogrammant la séance à deux reprises, et nos interprètes d'aujourd'hui qui nous aident à offrir cela à la fois en français et en anglais. Alors, merci. Merci. Diapositive.
Alors, qui voulez-vous être face au changement? C'est vraiment la question pour laquelle nous sommes ici pour parler aujourd'hui, et je pense que nous pouvons tous convenir que nous avons tous vécu beaucoup de changements au cours des deux dernières années, voire depuis des mois, des semaines ou des jours. Alors que nous regardons vers l'avenir, le changement continue d'être à nos portes, n'est-ce pas? Le changement fait partie de qui nous sommes en tant qu'êtres humains. Il est dans la façon dont nous évoluons, la façon dont nous nous adaptons, la façon dont nous innovons. Mais en tant qu'êtres humains, nous ne sommes en fait pas très bons dans ce domaine, et voici pourquoi. Diapositive.
Notre cerveau est conçu pour rechercher le plaisir, éviter la douleur et économiser l'énergie. C'est ce qu'on appelle la triade motivationnelle. Ces trois motivations ont contribué à nous maintenir en vie en tant qu'espèce à travers l'histoire. Je veux que vous remontiez un peu en arrière, en pensant un instant à l'histoire de l'humanité. Pour survivre, nous devions rechercher le plaisir de procréer. Nous devions éviter la douleur pour rester en bonne santé et capables, n'est-ce pas? Nous devions conserver notre énergie afin de maintenir nos moyens de subsistance et être prêts à faire face à toutes les menaces qui pourraient se présenter à nous. Ainsi, le cerveau est devenu très bon et très efficace pour nous garder en sécurité et nous garder dans le familier. Donc, lorsque nous appliquons ce conditionnement au changement, tout ce qui est nouveau, inconnu, non essayé, non familier, ou imprévu, ou tout ce qui pourrait signifier que nous allons rencontrer des obstacles en cours de route, peut-être faire mal les choses, peut-être faire des erreurs, peut-être devoir repenser les choses, nous réorganiser et nous replanifier, le cerveau n'est tout simplement pas prêt à ça. Cela ne correspond pas à la mission du cerveau de nous maintenir en vie, de nous garder en sécurité. Donc, quand nous sommes confrontés à un changement soudain, et que nous avons tendance à être entraînés dans une spirale, et que nous ressentons beaucoup de résistance face à celui-ci, je veux que vous sachiez que tout cela est normal. Votre cerveau fait simplement son travail.
Cela étant dit, ce cerveau qui est le nôtre a également la capacité de créer n'importe quelle expérience que nous voulons pour nous-mêmes. Et lorsque nous apprenons à remettre en question nos pensées sur le changement que nous vivons et à décider si c'est l'expérience que nous voulons ou non, alors nous pouvons reprendre notre pouvoir sur ce que nous ressentons plutôt que d'accepter simplement cette pensée par défaut, qui est programmée pour nous garder en sécurité, depuis très, très longtemps. Alors, aujourd'hui, ce que nous allons faire, c'est jeter un œil à nos réflexions sur le changement, voir ce que cela crée pour nous, puis décider si c'est l'expérience que nous voulons pour nous-mêmes ou non. Je veux que vous soyez prêt à échanger avec moi. Comme cela a été mentionné, nous avons Wooclap en cours, alors allez-y, parce que nous allons y faire des activités interactives. Je veux que vous ouvriez un carnet plus tard dans la séance et nous allons prendre quelques notes, alors soyez prêt. Enfin, je vous invite à aborder cette conversation aujourd'hui avec l'état d'esprit d'un débutant. Gardez un esprit ouvert et un esprit d'apprentissage, et demandez-vous : Qu'est-ce que je pourrais en tirer? Que pourrais-je abandonner pour être pleinement présent aujourd'hui? Vous êtes prêt? La façon dont nous avons tous appris à penser est que ce sont les circonstances de notre vie, les choses qui se passent en dehors de nous, ce que les gens font, ce qu'ils disent, les annonces qui sont faites, la météo, toutes ces choses ont la capacité de nous faire sentir d'une certaine manière. Nous obtenons une promotion, nous nous sentons accomplis. Notre patron nous crie dessus, nous nous sentons blessés. Quelqu'un nous complimente, nous nous sentons fiers, n'est-ce pas? C'est ce qu'on nous apprend. Mais ce que nous allons examiner aujourd'hui, c'est que ce n'est pas réellement la chose extérieure à nous qui nous fait ressentir cela. C'est en fait les pensées que nous avons à propos de cette chose. Diapositive.
[Une diapositive s'affiche avec l'image d'une pêche à côté du texte « FAIT ET HISTOIRE ».]
Je veux que vous pensiez à une pêche pendant un moment. Nous avons cette pêche. Elle est de couleur orange, elle est duveteuse, elle a un noyau. Nous pouvons tous être d'accord sur ce qu'est cette pêche. Cette pêche dans notre exemple est un fait, d'accord? C'est quelque chose qui, nous en conviendrons tous, est vrai. Mais une personne regardera cette pêche et pensera : « Mmm, j'adore les pêches, dans mon enfance, mes grands-parents avaient ce beau pêcher et j'ai tous ces souvenirs d'aller là-bas et de manger des pêches, et elles étaient tellement juteuses et tellement délicieuses, et quand je pense aux pêches, cela me procure tellement de joie. » Et une autre personne regardera exactement la même pêche et pensera : « Berk, je déteste les pêches, quand j'étais jeune, j'avais ce... J'ai mangé une pêche et ma bouche m'a vraiment démangé et c'était simplement dégoûtant, et depuis lors, chaque fois que je pense aux pêches, je me sens vraiment dégoûté. » Donc, nous avons cette pêche, ce fait, cette circonstance que nous avons dans notre vie, juste ce qui est. Et selon la personne et les pensées qu'elle a à ce sujet, elle va avoir une histoire très différente à propos de cette même pêche, et donc elle en aura une expérience très différente. C'est la même chose dans la vie. Nous avons tous un certain nombre de circonstances ou de faits qui se produisent dans notre vie, mais ce sont les histoires que nous créons autour de ce fait qui influencent la façon dont nous le vivons et ce que nous ressentons à son égard, et en fin de compte, ce que nous faisons à ce sujet.
Alors, aujourd'hui, nous allons nous ramener un peu à une circonstance que vous partagez tous, et ce passage du travail entièrement à distance au modèle hybride imposé. Nous allons nous ramener au moment juste avant que vous ne le découvriez, et nous allons jouer, explorer et examiner comment vous y avez pensé, ce que cela vous a fait ressentir et finalement ce que cela a créé pour vous. Ce que j'espère en faisant cela, ce n'est pas de vous dire comment vous devriez ou ne devriez pas y penser – cela reste en fin de compte toujours votre choix – mais plutôt d'ouvrir une porte dont vous ignoriez peut-être même l'existence, qui vous donne la chance d'occuper une position de pouvoir et de contrôle sur votre expérience plutôt que de vous sentir victime ou impuissant face à elle. Alors, essayons. Diapositive, s'il vous plaît.
Nous avons donc notre circonstance. Depuis le 31 mars, des milieux de travail hybrides sont mis en place pour tous les fonctionnaires fédéraux, qui devront désormais travailler sur place au moins 40 % à 60 % de leur horaire. Cela vous semble familier? C'est notre fait. C'est notre pêche. C'est notre circonstance. Nous pouvons tous convenir que cela est vrai. Maintenant, je veux que vous reveniez juste au moment qui a précédé cette annonce. Je veux que vous vous imaginiez à votre bureau. Peut-être étiez-vous chez vous. Je veux que vous vous voyiez en train d'ouvrir votre courriel et que vous voyiez les mots suivants à l'écran : « Depuis le 31 mars, des milieux de travail hybrides sont mis en place. » Maintenant, sans trop y penser, je veux que vous preniez note de ce que vous ressentez. Diapositive.
Je veux que vous réfléchissiez, quand vous avez ouvert ce courriel, comment vous êtes-vous senti? Et dans Wooclap, je veux que vous fassiez part de l'émotion qui vous vient quand vous pensez à ce souvenir.
[La page Web de Wooclap s'affiche avec l'invite : « In one word, how does this make you feel? En un mot, comment vous sentez-vous? » Une infographie montre les réponses les plus fréquentes.]
Vous êtes assis à votre bureau, ouvrez votre courriel, le premier sentiment que vous ressentez est : « en colère », « effroi », « discrimination », « content », « agacé », « trahi », « perplexe », « impuissant », « incommodé », « inquiet », « incertain », « triste ». J'aimerais juste prendre un moment ici pour vous demander de mettre vos mains sur votre cœur au lieu de votre clavier et de faire une pause pour ça. Cela fait beaucoup de sentiments, n'est-ce pas? Prochaine diapositive, s'il vous plaît.
Quand je fais cet exercice, je me sens frustrée. Si nous revenons à l'enseignement de tout à l'heure, diapositive, nous pensons que nous nous sentons frustrés à cause de l'obligation, à cause du courriel. Mais ce qui se passe réellement, diapositive, c'est que nous ressentons cela à cause des réflexions que nous avons sur l'obligation. Comment savons-nous que cela est vrai? Eh bien, je veux que vous vous imaginiez de nouveau ouvrir ce courriel, ressentir cette émotion que vous venez de communiquer au groupe, et vous poser la question : Pourquoi? Pourquoi est-ce que je me sens ainsi? Quelle est la première phrase qui vous vient à l'esprit? Je vous invite à le communiquer également dans Wooclap. Donc, vous avez reçu votre courriel. Pouvons-nous avoir le Wooclap, s'il vous plaît? Bon, notre Wooclap ne fonctionne pas; c'est pas grave, nous allons avancer. Je veux cependant que vous fassiez cet exercice.
[La page Web de Wooclap s'affiche avec l'invite : « Share one sentence for why you feel that way. Expliquez en une phrase pourquoi vous êtes de cet avis. » Une longue liste de réponses variées des participantes et participants est générée en dessous.]
Donc, vous êtes assis à votre bureau, vous avez ouvert le courriel, voilà, et vous avez ressenti cette émotion, n'est-ce pas? Vous vous êtes senti frustré, vous vous êtes senti incommodé, vous vous êtes senti impuissant. Pour ma part, je me suis sentie frustrée. Quelle est la phrase qui vous vient à l'esprit lorsque vous vous demandez : Pourquoi? Pourquoi est-ce que je me sentais ainsi? Ce sont toutes des émotions qui arrivent maintenant, et je veux que vous écriviez une phrase. Voilà, on voit quelques phrases qui arrivent. « Je travaillais déjà très bien à la maison. » « Je me sens préoccupé par les conséquences financières. » « Cela n'a pas de sens. » « Je savais que ça allait arriver. » Regardez tout ça, c'est beau. Merci. « J'ai l'impression d'avoir été incommodé. » « Cela ne change rien. » « Il n'y a pas de raisonnement logique. » Donc, voici toutes les phrases qui circulent dans notre cerveau et qui créent cette émotion très lourde pour nous. Nous pouvons voir ici sur l'écran qu'il y en a beaucoup. Il y a un tel éventail de phrases. Donc, nous pouvons voir que nous avons d'un côté notre annonce, notre fait, notre circonstance, ce qui est, et puis nous avons toutes ces pensées et expériences différentes basées sur les pensées dans nos têtes. Pouvez-vous revenir aux diapositives, s'il vous plaît?
Donc, je veux que vous vous souveniez que ce n'est pas l'annonce qui crée ce sentiment, parce que sinon, nous aurions dans l'ensemble écrit le même sentiment, nous aurions tous eu la même phrase, n'est-ce pas? C'est en fait la réflexion à ce sujet, que vous venez de nous communiquer sur Wooclap. Et je sais ce que beaucoup de vos cerveaux sont probablement en train de faire en ce moment. Ils sont probablement en train de contredire cela, n'est-ce pas? Du genre, ce n'est pas réel, ce n'est pas vrai. C'est injuste. C'est frustrant. Cela n'a pas de sens, n'est-ce pas? Cela paraît vraiment vrai. Mais c'est pourquoi nous devons nous rappeler de séparer notre fait de notre histoire. « C'est injuste » ne peut pas être un fait, parce que tout le monde ne serait pas d'accord pour dire que c'est vrai. Il y aurait des gens qui ouvriraient ce courriel et penseraient : « C'est incroyable, cela m'a manqué d'être au centre-ville », et ils seraient ravis d'y aller. Une personne pourrait dire, je pense avoir vu cela à l'écran : « Je l'ai venir, je ne suis pas surpris », et se sentir neutre. Quelqu'un qui vient d'arriver pourrait dire : « Deux jours à la maison, c'est génial » et se sentir reconnaissant, n'est-ce pas? Je veux approfondir un peu avec vous ici. Prochaine diapositive, s'il vous plaît.
Je veux vous présenter un outil appelé le modèle. Il s'agit d'un outil d'état d'esprit qui a été créé par une femme nommée Brooke Castillo, qui a fondé la Life Coach School. C'est un bel outil qui nous aide à prendre toute cette complexité et ce désordre qui se produisent dans tous nos cerveaux et à simplifier cela afin de comprendre ce que cela crée pour nous, n'est-ce pas? Ce sera votre pourquoi. Pourquoi est-ce important pour moi? Je veux juste être en colère. Laissez-moi être en colère. C'est votre pourquoi. Donc, le modèle. Nous avons notre circonstance, n'est-ce pas? Nos circonstances sont les choses qui se passent dans le monde que nous ne pouvons pas contrôler. Les circonstances arrivent, nous avons des pensées à leur sujet. Les pensées sont nos phrases qui se produisent dans notre esprit. Lorsque nous pensons une phrase, cela génère un sentiment en nous, et notre sentiment n'est qu'une description en un mot des sensations qui sont causées, qui se produisent dans notre corps, causées par nos pensées, pas par nos circonstances. Ce que nous ressentons est ce qui finit par déclencher toutes nos actions. Ainsi, les actions ne sont que des comportements. Ils sont ce que nous faisons ou ne faisons pas dans le monde. Ils sont tous guidés par nos sentiments. Et toutes ces actions que nous faisons dans le monde créent un résultat pour nous. Et les résultats sont exactement ce que nous voyons dans le monde. Ce que nous voyons dans notre vie est un effet de la façon dont nous agissons. Les résultats seront toujours la preuve de notre pensée initiale. Donc, pour le démontrer aujourd'hui, je veux vous présenter le modèle en utilisant cette circonstance commune de passer au travail hybride. Diapositive, s'il vous plaît.
Nous avons notre circonstance : Depuis le 31 mars, des milieux de travail hybrides sont mis en place. Diapositive. Nous avons une pensée à ce sujet. En prenant cet exemple et en me mettant dans cette situation, la première pensée que j'ai eue a été : on ne me fait pas confiance, ils ne me font pas confiance. Diapositive. Quand je pense à la pensée « On ne me fait pas confiance », je me sens frustrée. Cela crée de la frustration dans mon corps. Diapositive. Quand je me sens frustrée, parce que je pense à la pensée « On ne me fait pas confiance », je veux que vous réfléchissiez de votre côté : quelles sont les actions que j'entreprendrais à partir de là? Vous me voyez à mon bureau, je suis frustrée, je pense qu'on ne me fait pas confiance. Comment se déroulerait le reste de ma journée? Lorsque je fais cet exercice, voici ce qui me vient à l'esprit. J'appellerais un ami pour me plaindre. J'entrerais dans une spirale de pensées négatives à propos du gouvernement. J'aurais du mal à me concentrer sur mon travail. Je parcourrais les sites d'emploi. Je ne serais pas présente à mes réunions. Je me plaindrais à mon partenaire après le travail. Je commencerais à penser aux inconvénients que cela va me causer et à imaginer tous ces scénarios dans ma tête. Je ne passerais pas beaucoup de temps à examiner les avantages. Je ne donnerais pas à mon patron le bénéfice du doute. Je ne réponds pas aux courriels ce jour-là. Je n'atteins pas mes objectifs de la journée. Donc, avec cet ensemble d'actions, le résultat que je crée pour moi-même est que je ne suis pas digne de confiance. Ma pensée se réalise. Diapositive. Nos pensées créent nos résultats à chaque fois. Diapositive.
Je veux faire une pause ici, parce que je vous ai donné beaucoup de matériel. Et je veux le laisser s'infiltrer, être assimilé. Nous allons maintenant vous permettre de poser quelques questions. J'aimerais vous entendre. Quels sont les « ah, ah! » que vous pourriez avoir? Quelle résistance se manifeste pour vous? Qu'est-ce qui a besoin d'être clarifié? Je serais ravie d'entendre quoi que ce soit sur ce qui se passe pour vous en ce moment. Monique, vous pouvez peut-être m'aider avec ça.
Monique Ramdhan : Absolument. J'attends simplement de voir quand les questions commenceront à arriver. Mais c'est vraiment intéressant, non? Nos sentiments créent nos actions et cela se traduit par des résultats. C'est une sorte de situation circulaire. Et je suppose que cela nous ramène à l'état d'esprit et à la façon dont nous abordons les différents scénarios auxquels nous sommes confrontés.
Megan Nimigon : C'est vrai.
Monique Ramdhan : Donc, juste pour rappeler aux gens que si vous avez des questions, n'hésitez pas à lever... dans le coin supérieur droit, vous pouvez voir l'icône de la main levée. Cela vous permet d'ajouter vos questions. Et donc, je suis heureuse de commencer à poser certaines de vos questions à Meg. Alors, n'hésitez pas à les envoyer. Mais peut-être que je vais juste faire un survol rapide pour voir si des questions arrivent pendant que nous attendons. Mais Meg, pouvez-vous donner quelques exemples de la façon dont vous... alors que vous parliez du travail hybride et des types de sentiments que l'on pouvait avoir, ce qui m'est venu à l'esprit, c'est le sentiment d'enthousiasme, de lien avec mes collègues et les membres de mon équipe. Je faisais partie d'une équipe de travail hybride auparavant et l'une des choses que nous faisions souvent était cet élément de lien. Pouvez-vous parler un peu de la façon dont le lien pourrait se dérouler dans un espace hybride et comment vous construisez ces relations et ces liens?
Megan Nimigon : Oui, bien sûr. Je pense que si nous voulons aborder ce sujet, je pense que le point de départ est vraiment ce que vous avez mentionné, cette énergie d'enthousiasme qui vous fait vraiment attendre avec impatience. Donc, je pense que la première chose est vraiment de vérifier ce que nous pensons même à propos du travail hybride, ou quelles hypothèses est-ce que j'apporte? Parce que souvent, il y a beaucoup de solutions faciles à appliquer qui existent pour créer des liens dans le travail à distance et hybride. Mais parfois, nous ne les voyons pas, parce que notre esprit nous dit que ce n'est pas possible. Par exemple, nous devons être au bureau pour que cela fonctionne, ou alors il n'y a aucun moyen de créer des liens, n'est-ce pas? Donc, nous devons toujours vérifier nos pensées, écouter notre ressenti intérieur et nous dire : qu'est-ce que je pense même de la capacité d'entrer en contact avec mes collègues dans un lieu de travail hybride, n'est-ce pas? Et si nous arrivons à ce remue-méninges avec un état d'esprit d'ouverture, d'enthousiasme, de collaboration, alors je sais que vous allez avoir beaucoup plus de bonnes idées qui s'infiltreront au sein de l'équipe, alors que si nous y arrivons en nous disant : c'est impossible, c'est impossible, c'est impossible, alors vous savez si nos pensées créent nos résultats, que nous allons créer une situation où nous ne créons pas de liens, ou nous ne pouvons pas créer de liens. Donc, je pense que l'état d'esprit est toujours le premier élément, n'est-ce pas? Une sorte de vérification de notre ressenti intérieur, qu'est-ce que j'en pense et en quoi cela influence la façon dont je prends des décisions, ou comment je procèderais réellement pour résoudre ce problème. Parce que souvent, la plupart du temps, les équipes ont les solutions. Elles ne voient tout simplement pas à quel point elles sont faciles.
Monique Ramdhan : C'est vrai, et désolée de vous interrompre, je vois que nous avons une question ici qui est en quelque sorte basée sur cela. Pouvez-vous donner des exemples de la façon de rester en contact dans un lieu de travail hybride?
Megan Nimigon : Oui. Ce que j'allais en fait aborder, c'est que lorsque vous êtes dans cet état d'esprit de résolution de problèmes, ... ma façon de travailler consiste souvent à croire que la réponse existe au sein de l'équipe, n'est-ce pas? Donc, vous devez en quelque sorte regarder ce que nous faisons en ce moment, peut-être faire le point sur où nous nous sentons en lien, ce qui fonctionne. Commencez toujours par là. Et à quoi aspirons-nous, par exemple qu'est-ce qui pourrait nous manquer? Il y a une chose vraiment sympa que j'utilise beaucoup pour aider à établir des liens avec des équipes distantes et hybrides, c'est l'établissement de rituels. Donc, si vous sentez qu'il vous manque vraiment un lien, soyez précis. Par exemple, où manquons-nous de lien? Est-ce juste dans la vie de tous les jours ou est-ce autour de projets particuliers, on a l'impression que nos projets n'ont pas de début, de milieu et de fin, nous n'avons pas l'impression de faire tous partie de la même équipe. Est-ce autour de la rétroaction? Est-ce autour des célébrations? Où manquons-nous de lien et où pouvons-nous peut-être créer ensemble un rituel qui nous aide à nous rassembler à ces moments-là? C'est une façon de procéder. Mais encore une fois, je pense qu'une fois que vous ouvrez votre esprit au fait que, hé, cela existe... à quoi cela ressemblerait-il s'il était vrai que nous pouvons réellement établir des liens beaucoup plus efficacement dans le travail hybride? Il y a beaucoup d'exemples de cela également.
Monique Ramdhan : Bien sûr, cela a beaucoup de sens. Comme vous le disiez plus tôt, et nous avons vu les émotions mitigées, la gamme d'émotions ressenties par les gens, comment aideriez-vous les équipes? Une personne se sent frustrée et une autre est enthousiasmée, et les deux extrêmes, et tout le reste entre les deux. Comment parvient-on à trouver un terrain d'entente pour commencer à créer cet enthousiasme ou être sur la même longueur d'onde afin de pouvoir passer à cet espace hybride où nous travaillons tous ensemble et en vue des mêmes résultats?
Meg Nimigon : Oui, eh bien, je pense que vous voulez vraiment aller... c'est là qu'une partie du travail avec des équipes qui peut être vraiment important consiste à vous reconnecter à votre objectif commun, à vos valeurs communes, à faire une partie de ce travail de réalignement, de reconnexion. Parce que nous devons tous aller dans la même direction, n'est-ce pas? Par exemple, si nous avons le même objectif, nous voulons dans l'ensemble servir la mission que nous accomplissons, selon à quoi ressemble cette équipe. Quel est notre objectif commun? Quelle est notre vision commune? Quelles sont nos valeurs communes? Et comment faire intervenir chaque membre de l'équipe pour renforcer cela au maximum? Je pense que nous souhaitons respecter où se trouvent les personnes et nous voulons faire de la place pour cela, mais une partie de cette formation et quelque chose que je veux que vous en retiriez à titre individuel est : comment voulez-vous vous comporter pour votre équipe, n'est-ce pas? Par exemple, si nous pensons à un objectif commun, comment est-ce que je veux me comporter à ces réunions, comment est-ce que je veux me sentir, et nous allons en parler dans la prochaine partie de cette conférence, il s'agit en fait de décider vraiment du type de personne que je suis au sein d'une équipe et de la façon dont je veux me comporter.
Mais je pense qu'il y a du travail à faire pour se réaligner lorsque nous passons au travail hybride ou à distance. Parfois, nous pouvons nous sentir séparés ou dispersés, et perdre de vue nos objectifs communs. Donc, tout travail que vous pouvez faire pour rassembler les gens et vraiment créer beaucoup de clarté, vraiment créer beaucoup d'enthousiasme et d'énergie autour des valeurs, autour du but afin d'avancer tous dans la même direction. Et ensuite, ensemble, comment pouvons-nous trouver, comme vous... Je pense que vous avez utilisé les mots « terrain d'entente », c'est vraiment bien trouvé. Par exemple, une chose que je fais beaucoup, c'est que lorsque nous parlons des préférences de travail de différentes personnes, nous voulons respecter les personnes avec lesquelles nous travaillons et en apprendre davantage sur elles afin de nous assurer de travailler d'une manière qui a du sens pour elles et peut être productive. Et comment pouvons-nous ensuite prendre ... les différentes façons de travailler et trouver un terrain d'entente et trouver des règles et des valeurs que l'équipe défend, auxquelles nous adhérons tous?
Monique Ramdhan : Exactement.
Megan Nimigon : C'est asynchrone, c'est synchrone. C'est notre temps flexible, c'est notre temps de collaboration, n'est-ce pas? Donc, il s'agit de maintenir ces deux aspects en équilibre : avoir de l'amour, du respect et de l'espace pour les préférences individuelles des personnes, tout en gardant à l'esprit quel est l'objectif commun vers lequel nous travaillons. Comment trouver ce terrain d'entente? Et cela se résume en fait à collaborer avec cette personne-là, n'est-ce pas? Par exemple, il n'est pas souhaitable d'adopter une approche descendante où l'on dicte simplement aux autres ce qu'ils doivent faire. Au contraire, il est préférable de favoriser la collaboration, ce serait mon conseil.
Monique Ramdhan : Oui, je pense que les deux choses que j'ai entendues ou qui m'ont sauté aux yeux, c'est la raison pour laquelle vous faites ce que vous faites, pourquoi sommes-nous ici, et pourquoi offrons-nous ce service ou ce programme ou qu'avez-vous, dans la fonction publique? Mais aussi, c'est cette charte d'équipe que nous construisons ensemble et comment nous travaillons ensemble et ce qui fonctionne pour nous en tant qu'équipe, et ce qui fonctionne pour mon équipe peut fonctionner différemment pour une autre équipe. Donc, il s'agit de travailler ensemble pour élaborer ces outils.
Megan Nimigon : Oui, et une chose que j'ajouterais est de revoir régulièrement cet objectif commun, car les personnes changent constamment, tout comme les équipes, et parfois, nous sommes en mode hybride ou en travail à distance. Les choses peuvent changer quelque part et nous n'en sommes même pas conscients. Et donc, comment pouvons-nous nous réunir, peut-être tous les trimestres, c'est là que j'en viens aux rituels, de quels rituels pourrions-nous avoir besoin pour intégrer cela dans notre culture où nous réexaminons constamment, nous ouvrons toujours la conversation. Qu'est-ce qui nourrit la culture, qu'est-ce qui l'affaiblit, ce genre de choses. Je vous laisse continuer, mais je pense que c'est important de le dire.
Monique Ramdhan : Absolument, cela a beaucoup de sens pour moi. C'est une chose continue, évolutive en tant qu'équipe... parce qu'en tant qu'équipe, nous sommes un organisme vivant. Je veux simplement souligner une question ici, peut-être. C'est un modèle intéressant, j'ai du mal à lire, et il suscite beaucoup d'émotions. Comment pouvons-nous appliquer le modèle lorsque nous réagissons émotionnellement en même temps?
Megan Nimigon : Excellent. Une chose que je veux... Je vais faire quelque chose maintenant, je vais dire banane. Je suppose que vous venez tous d'imaginer une banane, n'est-ce pas? Je ne vous ai pas dit : imaginez une banane. Vous venez de le faire. Et la raison... nous n'avons pas le contrôle de nos pensées sur le moment, n'est-ce pas? Cela nous arrive tout simplement. Et donc, pour le moment, nous allons juste faire de notre mieux, n'est-ce pas? Nous allons faire de notre mieux. Cet outil est un excellent outil pour réfléchir et aussi pour planifier. Et donc, je pense qu'il s'agit de rationaliser quelque chose qui présente beaucoup d'émotions. C'est bien. Une façon d'aborder cela serait juste, tout d'abord, de laisser faire. C'est quelque chose que vous pouvez faire de votre côté pendant une période de réflexion. Vous pourriez sortir votre journal et vous autoriser à y aller. Notez simplement toutes les pensées qui vous viennent à l'esprit, toutes les bonnes, toutes les mauvaises. Vous pouvez les brûler après, n'est-ce pas? Il s'agit également de mettre toutes les pensées laides, juste toute la colère, la haine, tout cela sur papier afin de pouvoir le voir. Parce que quelque chose que nous ne faisons pas souvent, c'est nous séparer de nos pensées. Nous pensons simplement que nous sommes nos pensées. Vous n'avez pas cette connexion, cette déconnexion. Donc, lorsque vous l'aurez sur papier, vous pourrez le voir un peu sous un angle différent. Et une chose que je veux faire observer, c'est que vous ne devez pas contourner vos émotions, n'est-ce pas?
Donc, nous enseignons cet outil assez rapidement aujourd'hui, mais si vous ressentez une forte émotion à propos de quelque chose, alors ce n'est pas grave. Toutes les émotions sont les bienvenues. Il s'agit vraiment de prendre du temps, de ressentir cela, de regarder votre liste en pensant, ce qui est vraiment... si je devais détailler cela, qu'est-ce qui me dérange vraiment ici, quelle est la pensée, quelle est l'émotion. Et vous pouvez y réfléchir, vous pouvez vous y intéresser, vous pouvez y consacrer du temps. Et c'est souvent là que le coaching entre en jeu, laissant place à ce type de réflexion. Et puis, quand vous vous sentirez prêt, je le distillerais de nouveau, comme je l'ai dit. Par exemple, quelle est la chose qui me dérange vraiment, ou quel est le résultat que je crée en ce moment que je n'aime vraiment pas, et que je traverse... Je vais vous expliquer le modèle ensuite, nous allons aborder tout cela ensemble avec un modèle. Alors, dites : bien, quelle est la pensée, comment je me sens, et nous allons aborder cela. Quelles actions est-ce que je crée et quel résultat cela crée-t-il, et est-ce que j'aime ça? Et puis, vous pouvez décider à partir de là si vous voulez continuer à penser cette pensée... que vous pouvez toujours choisir. Vous pouvez toujours choisir de penser de cette façon. C'est à vous de décider. Mais avoir le choix vous donne vraiment cette autre option où vous vous dites : peut-être que je veux me sentir différemment, ou peut-être que si je veux créer un résultat différent, je dois changer ma façon de penser. Ce n'est pas une solution rapide... c'est un outil qui peut être utilisé rapidement une fois que vous vous y êtes en quelque sorte entraîné, mais ce n'est pas non plus un moyen de contourner les sentiments. Par exemple, tous les sentiments sont les bienvenus, mais c'est un outil pour prendre en charge ce que vous ressentez. Et une grande partie de la réflexion, comme je l'ai dit, vient de notre pensée de survie par défaut. Donc, parfois, quand nous mettons les choses sur papier, nous nous disons : je ne pense pas que ce sont des pensées qui viennent de moi, je ne veux pas de ces pensées, je n'ai pas besoin de ces pensées, elles ne me servent à rien ici, je dois en fait choisir un ensemble de pensées différent ici. Parfois, cela peut être facile et parfois, cela nécessitera un travail plus approfondi, n'est-ce pas?
Monique Ramdhan : Eh bien, c'est très intéressant et c'est important de reconnaître votre façon de penser et vos pensées, comme on l'entend souvent dans le coaching. Sur ce, je vais peut-être vous redonner la parole pour nous expliquer le modèle.
Megan Nimigon : Absolument, oui. Et merci pour ces questions, et j'en vois d'autres arriver. J'espère que nous aurons aussi du temps à la fin.
Bon, nous avons donc créé cette belle prise de conscience, n'est-ce pas? Nous avons traversé un chemin, une sorte de pensée par défaut qui s'est produite lorsque nous avons appris cette nouvelle. Et cela va être quelque chose que vous pouvez appliquer à n'importe quoi dans votre vie. Comme je l'ai dit, le changement arrive toujours. Donc, nous avons créé cette prise de conscience. C'est notre façon de penser par défaut, la façon dont notre cerveau fonctionne. Ça s'appelait un modèle non intentionnel ce que nous venons de voir. Ce sont les pensées qui circulent librement chaque jour, non remises en question et non gérées, n'est-ce pas? Nous avons plus de 60 000 pensées chaque jour. Et ces pensées, je veux que vous le sachiez, ne sont ni bonnes ni mauvaises. Mais quand nous savons que nos pensées créent nos résultats dans ce monde, pouvez-vous voir à quel point il peut être important d'en être conscient et ensuite de décider si nous voulons ou non ressentir cela et si ce sont ou non les résultats que nous voulons créer pour nous-mêmes, ce dont je parlais dans cette dernière question? Vous voyez, la plupart d'entre nous n'ont jamais appris que nous avions le choix, n'est-ce pas? Donc, c'est une chose importante à retenir aujourd'hui. Pour moi, si l'on pense à mon dernier exemple, si je n'apprécie pas l'idée que l'on ne me fait pas confiance, je ne veux assurément pas me comporter d'une manière qui n'est pas digne de confiance, n'est-ce pas? Donc, dans mon cas, je veux me créer une expérience différente au travail. Et c'est alors que nous prenons cette belle prise de conscience et que nous passons d'un modèle non intentionnel, cette pensée par défaut, et que nous créons un modèle intentionnel, celui que nous choisissons pour nous-mêmes. Et je veux faire cette partie ensemble.
Je veux que vous sortiez maintenant votre carnet, preniez une feuille de papier, et sur le côté je veux que vous écriviez ce que vous voyez à l'écran : C, T, F, A, R. C correspond à la circonstance, T correspond à la pensée, F correspond au sentiment, A correspond aux actions et R correspond au résultat. Et sur votre ligne C, je veux que vous écriviez votre circonstance. Vous n'êtes pas obligé de tout écrire, vous pouvez simplement écrire « le travail hybride », « le courriel ». Nous saurons de quoi vous parlez. Alors, écrivez votre circonstance en haut. Maintenant, je veux que vous vous posiez une question très différente cette fois. Comment est-ce que je veux ressentir cette circonstance? Par exemple, dans un monde idéal, si toutes les émotions étaient à votre disposition, comment voudriez-vous ressentir ce fait qui s'est produit dans votre vie? Je veux que vous écriviez cela sur votre ligne F. Alors, à côté du F, quelle émotion allez-vous choisir de ressentir face à cette circonstance? Que souhaitez-vous ressentir dans un monde idéal? Diapositive, s'il vous plaît. Pour moi, quand je fais cet exercice, je voudrais me sentir ouverte. J'aimerais que vous preniez un moment pour communiquer dans Wooclap ce que vous avez choisi.
[La page Web de Wooclap s'affiche avec la question : « What emotion did you choose? / Quelle émotion avez-vous choisie? » Une longue liste de réponses variées des participantes et participants est générée en dessous.]
« Voyage », peut-être que vous voulez juste faire un voyage et ne pas faire ça, « enthousiasmé », « enthousiasme », « acceptation », « heureux », « plein d'espoir », « en contrôle », nous avons des cœurs sur plein d'espoir, « optimiste », « paix », « incertain », « enthousiasmé », « positif », « prêt », « curieux », « calme », « joie », « satisfait », « en sécurité ». Très bien. Donc, ce sont les émotions que nous voulons ressentir en ce moment. Diapositive, s'il vous plaît.
Maintenant, pour que vous ressentiez vraiment cette émotion, pour que je me sente vraiment ouverte, à quelle pensée devrais-je croire pour générer ce sentiment? Parce que rappelez-vous, ce sont nos pensées qui créent ce que nous ressentons, pas notre circonstance. Alors, quelle pensée devriez-vous croire pour générer ce sentiment dont vous venez de nous fait part? Et je veux en fait faire une petite mise en garde ici avant que vous ne choisissiez cette phrase. Lorsque vous choisissez votre pensée, elle doit être vraie pour vous. Je suis sûre que certains d'entre vous ont entendu parler des phrases d'encouragement, ces phrases qu'on se répète et qu'on ne croit pas toujours vraies, mais qu'on aspire en quelque sorte à croire. Ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Afin de générer une émotion dans votre corps, la pensée doit en fait être vraie pour vous. Donc, pour que je me sente ouverte, je ne pouvais pas choisir la phrase : « Ça va être génial! », n'est-ce pas? Parce que je n'y crois pas encore vraiment. Je n'en suis peut-être pas encore là. C'est un trop grand saut. Donc, il ne s'agit pas de faire semblant, il ne s'agit pas de choisir une pensée que vous pensez devoir avoir, parce que cela va juste aller de soi et créer un modèle complètement différent. Vous allez créer un sentiment différent et des actions différentes à partir de là. Donc, lorsque vous pensez à votre pensée, pensez à une pensée à laquelle vous croiriez sincèrement, qui créerait ce sentiment d'ouverture, ou de calme, ou de curiosité, ou ce que vous avez choisi, et mettez-le sur la ligne T. Donc, pour moi, ce que je choisirais pour me sentir ouverte, c'est : « Il est possible que cela ait des avantages. » Quand je pense cela, je me sens vraiment ouverte. Il est possible que cela ait des avantages. Je me sens ouverte. Alors, quelle est cette pensée pour vous? Prenez un moment ici, et quand vous l'aurez écrite dans votre carnet, j'aimerais aussi que vous nous le disiez en le mettant dans Wooclap.
[La page Web de Wooclap s'affiche avec la question : « What thought did you choose? / Quelle pensée avez-vous choisie? ». Une longue liste de réponses variées des participantes et participants est générée en dessous.]
Quelle pensée faudrait-il croire pour générer cette émotion? « Essayons » « Cela m'enthousiasme » « Ce sera bien de voir les gens en personne » « Cela vaut la peine d'essayer » « Je peux le faire » « Il y a des façons de travailler avec ça » Il y en a tellement de bonnes, elles arrivent tellement vite. J'essaie de les attraper ici. « Je pourrai me rendre au travail à vélo », je crois l'avoir vue. Très bien. Alors, continuez, et passez à la diapositive suivante, s'il vous plaît.
Bon, en fait, pouvez-vous revenir en arrière? Nous allons simplement retirer cela pour le moment. Bon, vous avez reçu le courriel. Vous avez choisi votre pensée. Cela a généré un sentiment pour vous. Maintenant, à partir de là, si j'étais une mouche sur le mur, comment se déroulerait le reste de votre journée? Je veux que vous preniez quelques instants maintenant pour écrire dans votre carnet toutes les actions que vous entreprendriez ou n'entreprendriez pas à partir de ce sentiment d'être ouvert ou d'être calme ou d'être satisfait, l'émotion que vous avez choisie. Mettez-le sur votre ligne A. Donc, je me sens ouverte, parce que je pense qu'il y a des possibilités, il est possible que cela ait des avantages. Si je pensais cela et ressentais cela, quelles actions se présenteraient pour moi? Prenez un moment pour écrire cela maintenant dans votre carnet. Bien, diapositive, s'il vous plaît.
Voici ce qui m'est venu. Je sortirais me promener pour digérer la nouvelle. Je me rappellerais les endroits où j'adorais déjeuner. J'aurais hâte de voir certains de mes collègues en personne. Je discuterais avec mon gestionnaire ou mon équipe pour en savoir plus et obtenir plus d'informations. Je commencerais à définir quelles seraient les conséquences et comment je pourrais les planifier à l'avance. Je ne perdrais pas de temps en commérages. Je me concentrerais sur le travail que je voulais accomplir ce jour-là. Je penserais aux vêtements que je pourrais acheter maintenant que je vais quitter la maison. Et je me permettrais simplement de voir comment tout cela se déroule.
Et ce que je créerais avec cet ensemble d'actions, diapositive, j'en vois les avantages, n'est-ce pas? Ma pensée se réalise. Qu'avez-vous créé? Écrivez-le maintenant sur votre ligne R. Je veux que vous preniez un moment maintenant pour réfléchir à la différence entre les deux expériences que nous avons vécues aujourd'hui. Je veux que vous réfléchissiez au pouvoir que vous détenez sur ce que vous ressentez et les possibilités qui pourraient exister à partir de là. Donc, pour terminer, en ce moment, vous êtes tous confrontés à cette circonstance, vous tous, quelque chose qui est hors de votre contrôle. Et selon qui vous êtes et ce que vous en pensez, vous allez tous en avoir une expérience très différente. Et malgré la façon dont les autres choisissent d'y penser et malgré toutes vos réactions initiales, vous avez le pouvoir de décider ce que vous voulez en faire à partir d'aujourd'hui. Et la façon dont vous choisissez d'y penser aura une incidence directe sur la façon dont vous vous sentez au travail, mais aussi sur la façon dont vous vous sentez en dehors du travail, comment vous vous comportez avec votre famille, avec vos amis, avec vos collègues, comment vous passez votre temps, où vous mettez votre énergie, ce vers quoi vous portez votre attention, et finalement, comme nous l'avons vu aujourd'hui, ce que vous créez dans votre vie. Donc, comme je l'ai dit au début, le changement va continuer à arriver, je vous encourage à vous demander, diapositive, qui est-ce que je veux être face au changement? Merci. J'aimerais répondre à d'autres questions.
Monique Ramdhan : Merci, Meg. Et juste un rappel, n'hésitez pas à poser vos questions. Allez simplement en haut à droite, vous avez la main levée, et vous pouvez ajouter vos questions. Et je vois juste quelques questions antérieures, alors Meg, je peux peut-être vous en poser quelques-unes en attendant d'autres questions. Et merci beaucoup pour l'outil. Comme vous le dites, le changement continue à arriver. Cela va devenir de plus en plus complexe à mesure que nous avançons. Mais donc, voici une question antérieure : en tant que gestionnaire, comment puis-je aider mon personnel à changer les pensées négatives en pensées positives? Vous venez de nous donner quelques outils, mais quels sont les outils dont dispose le rôle d'un gestionnaire pour soutenir son équipe?
Megan Nimigon : Excellente question. Je pense qu'en matière de gestion, nous voulons en fait poser beaucoup de questions plutôt que dire à quelqu'un comment se sentir, n'est-ce pas? Et même avec ce discours, vous pouvez voir que je vous laisse volontairement décider. Donc, je pense que du point de vue d'un gestionnaire, vous voulez être vraiment curieux, n'est-ce pas? Par exemple, lorsque nous avons cette compréhension de l'état d'esprit, nous comprenons que tout le monde arrive avec une histoire, et cette histoire est ce qui crée le sentiment. Donc, je pense qu'en tant que gestionnaire, votre travail consiste vraiment à écouter, à écouter profondément, à poser des questions. Vous pouvez presque aider l'autre personne peut-être à découvrir exactement ce qui l'amène à l'état dans lequel elle se trouve, et quel soutien vous pourriez lui apporter. Donc, je pense que mon principal conseil serait que quand nous commençons à comprendre comment cet état d'esprit fonctionne, cela peut aussi être un excellent outil pour favoriser d'empathie, parce que nous comprenons que nous sommes tous ces êtres humains qui se promènent avec ces cerveaux qui nous donnent 60 000 pensées par jour, et ils sont câblés pour la survie, n'est-ce pas? Donc, une chose importante que je dis avec le travail à distance est de supposer une intention positive. Supposez toujours que les gens ont de bonnes intentions, parce que nous savons aussi qu'il se passe beaucoup de choses dans l'esprit de chacun et dans sa vie. En tant que gestionnaire, prenez le temps d'écouter. Je pense que si vous êtes dans un environnement à distance ou hybride, ma recommandation est toujours d'avoir un tête-à-tête avec votre équipe, avec chaque membre de votre équipe au moins une fois par semaine ou toutes les deux semaines, établissez ce rapport, et du point de vue de la gestion, gardez-vous vraiment d'étiqueter des émotions comme mauvaises, mais écoutez, faites preuve de compassion et posez beaucoup de questions. Et ce qui se produit souvent ici, et ce qui se produit fréquemment dans le coaching, c'est que les gens peuvent résoudre leur propre problème la plupart du temps, ils ont simplement parfois besoin de vider leur sac ou d'entendre leurs pensées à voix haute. Et donc, voici un conseil que je donnerais : passez d'une mentalité directive à une mentalité d'écoute avec compassion et observez ce qui en découle.
Monique Ramdhan : Très bien. Et pour rebondir, la question suivante est liée. Je vais vous la lire. Vous insistez sur la nécessité de créer un objectif commun, des valeurs communes. Comment puis-je faire cela en tant que membre du personnel sans responsabilités de gestion?
Megan Nimigon : Oui, c'est une excellente question. Deux choses me viennent à l'esprit. Premièrement, prenez le temps nécessaire. Si c'est quelque chose qui vous intéresse et que vous aspirez à cela, établissez vos propres valeurs et soyez vraiment clair sur ce pour quoi vous vous engagez, ce qui est important pour vous, et si cela correspond à cette organisation, cette entreprise pour laquelle vous travaillez. Et deuxièmement, utilisez votre voix pour en parler à votre gestionnaire, n'est-ce pas? Parfois, nos gestionnaires ou nos cadres pensent à d'autres choses, n'est-ce pas? Cela pourrait être un angle mort pour eux. Ils s'inquiètent de la prochaine échéance ou d'autre chose que nous ignorons. Donc, si c'est quelque chose qui, selon vous, serait vraiment utile, et qui manque à l'équipe, par exemple nous avançons tous dans toutes ces directions différentes et il devient vraiment difficile de prendre des décisions, n'est-ce pas? Parfois, un indicateur clair que nous ne connaissons pas nos valeurs, c'est quand il est vraiment difficile de prendre des décisions, parce que nous ne savons pas vraiment comment prendre une décision, parce que nous ne savons pas ce que nous valorisons, n'est-ce pas? Donc, je recommanderais vraiment... encore une fois, c'est là que l'établissement de relations est vraiment important. Donc, si nous avons ce type de conversation avec notre gestionnaire où nous pouvons soulever des choses comme : hé, j'ai remarqué ceci, et cela pourrait être une bonne idée, alors je pense que vous pourriez avoir une certaine influence, mais je pense qu'il est important d'utiliser votre voix. Et encore une fois, si vous commencez à utiliser le modèle que nous avons vu aujourd'hui, vous pouvez vraiment décider : comment je veux me sentir dans cette conversation? Par exemple, vous pouvez vous exercer à aborder ces conversations en vous sentant vraiment confiant et motivé, et voir quel genre d'influence vous pouvez avoir. Peut-être que vous finirez par occuper un poste de direction ou de gestion si c'est ce que vous désirez. Donc, je dirais : prenez l'initiative, dites ce que vous avez à dire et expliquez pourquoi vous pensez que c'est important.
Monique Ramdhan : Je suis entièrement d'accord, et ici à l'École, nous croyons au leadership à tous les niveaux. C'est une excellente occasion pour le groupe de développer ce muscle du leadership. Alors, merci. Je vois une autre question ici. Comment pouvons-nous créer des liens lorsque cela ne semble pas être une priorité pour de nombreux membres de l'équipe? Vous êtes dans une équipe, vous aimeriez créer des liens, tout le monde court partout, est occupé à faire des choses. Que faites-vous délibérément pour établir ces liens?
Megan Nimigon : Mon cerveau de coach demanderait d'abord : comment le savez-vous? Comment savez-vous qu'ils ne veulent pas de liens, n'est-ce pas? Parce que quelque chose qui revient souvent dans le travail à distance et hybride, c'est que nous créons tous des histoires à partir de très petites quantités de données. Nous verrons quelqu'un en réunion ou nous recevrons un courriel ou nous verrons même quelqu'un au bureau, si vous faites du travail hybride, n'est-ce pas? Et nous allons simplement prendre une décision instantanée. Et parce que nous ne sommes pas toujours ensemble dans un bureau ou que nous ne nous croisons pas toujours, cette histoire peut simplement continuer. Et quand notre cerveau croit quelque chose, il recherche simplement toutes les preuves possibles pour l'étayer. Nous aimons avoir raison. Donc, si nous pensons que personne ne veut vraiment établir des liens, alors nous allons chercher toutes les preuves possibles pour prouver que c'est vrai. Donc, la première question que je voudrais poser est : est-ce vrai? Comment le savez-vous? Peut-être que tout le monde veut établir des liens, n'est-ce pas? Donc, c'est une question d'état d'esprit. Et si tout le monde le voulait réellement et que j'étais juste la personne qui faisait le premier pas? Deuxième élément à prendre en compte : si c'est quelque chose qui est vraiment important pour vous, alors encore une fois, faites-le, n'est-ce pas? Par exemple, j'ai commencé à contacter uniquement les personnes âgées de mon réseau pour organiser des discussions autour d'un café. Et cela semble vraiment effrayant au premier abord. Mais à chaque fois que je les ai, nous sommes tous les deux très reconnaissants, n'est-ce pas? Donc, c'est quelque chose pour lequel vous ne pensez pas toujours prendre le temps nécessaire, mais qui peut être extrêmement bénéfique. Donc, premièrement, vérifiez cette supposition. Je suppose que les gens aimeraient établir des liens avec vous. Et deuxièmement, mettez-le simplement sur le calendrier. Vous pourriez simplement vous fixer un objectif. Par exemple, si... Je pense que ça devrait devenir une priorité d'équipe, personnellement, mais même si vous voulez commencer à faire le premier pas, mettez un café au calendrier, un café Zoom. C'est super facile, 20 minutes. Demandez si vous pouvez organiser un exercice amusant pour mieux vous connaître lors de votre prochaine réunion. Par exemple, faites des choses pour bousculer un peu les choses et sortir les gens de cette mentalité de travail effréné, tête baissée, car il est difficile d'établir des relations et de la confiance dans cet état d'esprit. Donc, je pense que vous êtes sur la bonne voie. Je pense que c'est beau que vous ayez cette intention, alors continuez ainsi et soyez le moteur du changement, oui.
Monique Ramdhan : Absolument, et je viens de me souvenir d'une équipe dont je faisais partie. Nous avions une discussion autour d'un refroidisseur d'eau virtuel tous les jeudis et c'était dirigé par un membre de l'équipe. C'était une excellente occasion. Et avec les outils dont nous disposons maintenant, il est tellement facile de faire ces choses. Compte tenu de l'heure, je pense que nous aurons peut-être de la place pour une autre question. Avez-vous une idée pour rassembler l'équipe – et j'essaie juste de gérer – où des membres travaillent en hybride, d'autres font du télétravail pour des raisons de mesures d'adaptation au sein de l'équipe. Je suppose que la question est la suivante : les gens travaillent de différentes manières, comment rassembler l'équipe pour commencer à établir ces liens?
Megan Nimigon : Je pense que si tout le monde fait une activité ensemble, il est utile d'être à distance en premier. Cela signifierait que tout le monde a son propre ordinateur et nous pourrions tous être sur un pied d'égalité. Parce que je ne suis pas sûre pour vous, mais quand je suis dans une situation de réunion où certains d'entre nous sont en ligne et qu'il y a des gens dans une salle de conférence qui ont une conversation que vous ne pouvez pas vraiment entendre, cela peut sembler très déconnecté. Je pense que parfois il y a un moment et un endroit pour ça, par exemple pour des réunions rapides ou des choses où la priorité numéro un n'est pas de créer des liens. Mais je pense que si vous voulez établir des liens, il est essentiel d'en faire une expérience équitable pour tout le monde. Par exemple, j'organise une séance d'équipe le jeudi où la plupart de l'équipe est en personne, mais pour mon atelier, nous allons tous en ligne, parce que nous allons utiliser Mural, je veux pouvoir utiliser des salles de discussion en petits groupes, nous voulons que tout le monde ait la même expérience. Donc, ça peut sembler un peu drôle, mais ce serait ma recommandation, parce que vous ne voulez pas prendre de risque, surtout si vous essayez d'établir des liens, en donnant l'impression à quelqu'un qu'il ne sert à rien de parler, pourquoi s'embêter, qu'est-ce qu'ils ont dit, j'ai raté ça, ce genre de chose. Donc, je dirais à distance d'abord. Jetez surtout un œil à vos objectifs. Si un objectif porte sur les liens et s'assurer que la voix de tout le monde est entendue, des choses comme ça, à distance d'abord. Encore une fois, s'il s'agit d'une réunion où il s'agit simplement d'une vérification rapide et qu'il n'est peut-être pas nécessaire de le faire, utilisez votre propre discernement dans ce cas. Mais oui, faites en sorte que tout le monde se sente inclus.
Monique Ramdhan : J'adore ça. Merci beaucoup. Et donc, je vois que nous avons atteint la fin de notre temps. Meg, je tiens à vous remercier infiniment de vous être jointe à nous aujourd'hui, pour vos remarques, pour nous avoir fourni cet outil à explorer et pour nous aider à gérer notre espace hybride. Alors, au nom de l'École, je tiens à vous remercier d'avoir pris part aux événements d'aujourd'hui d'un océan à l'autre. J'aimerais également vous remercier, Meg, de vous être jointe à nous aujourd'hui, et j'espère que tout le monde a apprécié l'événement d'aujourd'hui autant que moi. L'École a d'autres événements exceptionnels à offrir, et je vous encourage à visiter notre site Web pour vous tenir au courant et vous inscrire à différentes possibilités d'apprentissage. Veuillez également continuer à consulter notre série Le milieu de travail hybride pour connaître les événements futurs sur le sujet, et je vous encourage également à consulter d'autres ressources sur le site Web de l'École. Par exemple, l'un de mes favoris est une boîte à outils virtuelle qui contient un certain nombre d'outils différents pour vous aider à gérer le virtuel, ainsi que la série Élan, une série pour les cadres à tous les niveaux, qui explore le thème du changement, la résilience, la mobilisation des membres du personnel, l'autonomisation de soi et des autres, et un milieu de travail centré sur l'humain. Comme toujours, vos commentaires sont très importants pour nous, alors je vous encourage à remplir l'évaluation électronique que vous recevrez par courriel dans les prochains jours. Cela conclut notre événement d'aujourd'hui, et merci beaucoup de nous avoir rejoints et je me réjouis à la perspective de vous revoir une autre fois.