Transcription
Transcription : Au-delà de l'obligation de consulter : la perspective autochtone
Une chose qui, à mon avis, est vraiment importante au sujet de l'obligation de consulter, c'est qu'elle touche tous les secteurs d'activité de chaque ministère, de tout le gouvernement du Canada. Donc, c'est vraiment un moyen, comme obligation, d'avoir vraiment un impact sur tout ce que nous devons désormais entreprendre. Et d'autant plus que c'est fait d'une manière qui touche également toutes les régions du Canada, tous les groupes autochtones, tous les niveaux. Et en y pensant bien, nous pouvons vraiment concevoir que c'est un outil très puissant pour la réconciliation, de pouvoir saisir cette chance d'avoir des conversations.
Et si souvent, nous sommes très chaleureusement accueillis dans les communautés pour avoir ce dialogue. Je pense donc que c'est une façon, vous savez, le comment nous entamons la consultation et le comment nous réalisons les activités que nous exerçons au gouvernement que c'est une excellente occasion pour nous de bâtir et de renouveler nos relations. Donc, c'est un message que je pense que j'aimerais vraiment partager.
Nous savons que l'obligation de consulter et nos obligations ont beaucoup évolué au cours des décennies et pour de nombreuses raisons. Nous avons beaucoup d'interprétations juridiques, nous prenons beaucoup de décisions juridiques et plus récemment comme celle d'hier. En plus, nous avons aussi beaucoup de leviers politiques et nous avons aussi beaucoup d'autres aspirations. Nous sommes vraiment ici , au Canada, à l'étape de reconstruire une relation. Et si nous pouvons l'utiliser comme un outil, pas seulement parce que c'est une sorte de case à cocher ou une obligation, une obligation de plus à réaliser, mais plutôt considérer cette obligation de consulter comme une occasion pour nous de réinitialiser la façon dont nous avons construit les relations par le passé. Je pense que c'est un bonne façon pour nous d'envisager ce renouveau.
