Transcription
Transcription : #SantéMentaleGC : Gérer votre santé mentale
[À l'écran : #SantéMentaleGC : Gérer votre santé mentale]
Joshua Alcorn, gardien de la SECOM/Coordonnateur de la sécurité, Transports Canada : Les stratégies et les outils que j'utilise pour gérer ma santé mentale de jour à jour : c'est vraiment, quand je me lève le matin, c'est d'être conscient de mes intentions. Puis aussi, quand je rentre au travail, c'est sûr que, pendant des années, j'ai toujours mis un masque quand je rentrais au travail. Puis, je faisais semblant que toutes les choses allaient bien. En réalité, en dedans de moi, les choses n'allaient pas si bien au niveau de la santé mentale. Mais maintenant, je me sens bien d'exprimer comment je me sens. Puis, si ce n'était pas une bonne journée, ou si c'était une bonne journée. Tu sais, ça dépend d'un jour à l'autre, puis c'est correct de ne pas avoir de bonnes journées, des fois aussi.
Les Escobar, conseiller principal de programme, Immigration, Réfugiés and Citoyenneté Canada : La gestion de la santé mentale, c'est toute une question, parce que j'estime que le premier pas — du moins pour moi — c'est le fait de reconnaître qu'il y a un problème. Dans mon cas, il a fallu un événement majeur pour reconnaître jusqu'où je m'étais enfoncé, et pour essayer de m'en sortir. Il a fallu que je commence lentement, en me fixant de petits objectifs atteignables, des choses que je pouvais accomplir et qui étaient peut-être légèrement hors d'atteinte, mais tout de même réalisables si j'y mettais un peu d'efforts. L'autre élément primordial pour moi a été de trouver des mécanismes pour retrouver le bonheur.
Jessica Ward-King, agente libre, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada : Une chose que j'ai toujours tenu à faire, c'est de rester ancrée dans ma famille, de m'assurer que ma douce moitié sait où j'en suis. Une chose que je m'assure de faire au travail, comme nous l'avons mentionné, c'est de parler. Je parle beaucoup. Mes collègues n'arrivent pas à m'arrêter de parler. J'essaie aussi de faire en sorte que mon gestionnaire sache où j'en suis.
Neida Santini, directrice adjointe, Immigration, Réfugiés and Citoyenneté Canada : Les autres stratégies qui ont fonctionné pour moi, dans mon processus de rétablissement, ont été d'être honnête avec moi-même et de comprendre que je n'ai pas besoin d'être parfaite. J'ai toujours tenté à tort d'atteindre la perfection, peu importe ce qu'elle signifie pour différentes personnes à l'heure actuelle. Pendant longtemps, je l'ai cherchée, alors je mettais toujours la barre très haute pour moi. En réalité, quand on comprend que c'est un des éléments liés à l'anxiété, on découvre qu'on doit repenser sa propre vie et essayer de mettre les choses en perspective.
SanDee Vandal, gestionnaire, Emploi et Développement social Canada : Mon cheminement de réhabilitation consistait à comprendre mon baromètre de santé mentale. Je me suis rendu compte que j'étais au cœur de tout cela. Je sais que les personnes qui m'entourent ne peuvent pas gérer ma santé mentale. Je dois m'en charger puisque c'est ce qui me permet d'être moi-même, bien dans ma peau. La première ressource à laquelle je réfère tout le monde est le programme d'aide aux employés (PAE). J'ai fait appel aux conseillers du PAE à plusieurs reprises pendant ma carrière. Je les ai contactés lorsqu'un membre de ma famille vivait des difficultés. Je les ai appelés pour obtenir des conseils sur l'approche que je devais adopter sur un enjeu, parce que je ne savais pas si je devais en parler ou non.
Ma mère s'est enlevée la vie, et je ne savais pas si je devais en parler à mes enfants ou mentir. Le PAE m'a guidé dans cette épreuve. Je voulais m'assurer de prendre la bonne décision. Je suis d'avis que les gens n'ont pas besoin d'attendre d'être dans le rouge (la zone rouge) pour communiquer avec le PAE. Au quotidien, vous pouvez être confronté à des problèmes auxquels vous n'avez pas de solution et le PAE est là pour vous.
[À l'écran : La santé mentale commence ici.]
Canada.ca/SanteMentaleGC
[À l'écran : logo Canada]