Transcription
Transcription : La voie de la réconciliation
La réconciliation est un projet national. Il s'agit de s'assurer que le Canada est un pays juste et inclusif.
Cela veut dire en apprendre sur notre histoire, en apprendre sur ce que nous avons vécu. Il est très important que les gens en apprennent davantage à ce sujet afin de connaître notre histoire, car nous ne sommes pas mentionnés dans les livres d'histoire du Canada.
La réconciliation commence par moi. Notre histoire n'est pas aussi pacifique, aussi belle qu'on me l'a enseignée. Je dois reconnaître que je ne connais pas tout, et je suis prête à apprendre.
Les occasions de réconciliation sont omniprésentes.
Nous sommes un outil extraordinaire de gestion publique dans ce pays; nous devons donc trouver un moyen de traduire des concepts comme la réconciliation en changements pratiques et concrets sur le terrain dans la vie des peuples autochtones. Il ne s'agit pas d'une perspective effrayante. Il ne s'agit pas de belles paroles à des fins politiques. Il est réellement question de notre mission, qui est de bâtir un meilleur Canada.
Il s'agit d'acquérir des connaissances sur ce qu'était notre histoire. Nous avons dérobé les peuples de leurs identités culturelles. Nous avons encouragé ces blessures de l'âme, et nous n'avons pas donné à ces peuples l'espace pour vivre et s'identifier comme tels. Nous n'avons pas encouragé leur langue. Nous n'avons pas encouragé leurs cultures.
Notre histoire d'origine n'est pas rose. Elle est sombre, et nous tentons encore de nous défaire des actes que nous avons posés il y a plus de 100 ans.
Des séances comme celles-ci sont vraiment importantes, surtout à l'échelle des cadres supérieurs.
Une conférence comme celle-ci, où participent les cadres supérieurs, est vraiment essentielle pour tenir une séance sur la réconciliation. Les cadres supérieurs donnent l'exemple. Cela a un effet qui se répercute dans tout le secteur, tout le ministère, toute la fonction publique.
J'espère que, grâce à ces séances, les gens en apprendront plus sur nous. J'espère aussi que les gens manifesteront leur intérêt, non pas parce que c'est leur travail, mais parce qu'il est question de la vie des gens. Enfin, j'espère qu'ils assisteront à cette séance par intérêt et aussi pour leur perfectionnement professionnel, afin de pouvoir prendre des décisions plus éclairées au nom de ceux qu'ils servent.
L'identité autochtone est l'une des caractéristiques distinctives qui fait de nous des Canadiens. Elle est ancrée dans notre histoire en tant que pays. Je crois donc que nous devons tous assumer la responsabilité d'en apprendre sur notre histoire, de reconnaître la place que les peuples autochtones ont occupée par le passé, mais, ce qui est encore plus important, ce qu'ils sont aujourd'hui et la place qu'ils occuperont à l'avenir.
J'espère que nous établirons une relation de respect mutuel.
On ne peut pas s'attendre à ce que cela se fasse en un jour, en une semaine ni en un mois. Il faut y travailler chaque jour.
Ce n'est pas le travail d'un seul ministère. Ce n'est pas le travail d'une seule personne. La réconciliation est l'affaire de tous.
